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Catégorie : Tous les essais

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Toutes tumeurs

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Toute tumeur solide Phase I

Inavolisib (inhibiteur Pi3K alpha) et paclitaxel

  • ECOG 0 ou 1
  • Maladie évaluable RECIST 1.1
  • Tumeur solide localement avancée, récidivante ou métastatique confirmée histologiquement, et ayant progressé après l’administration de traitements systémiques standards disponibles ; ou pour laquelle le traitement standard s’est avéré inefficace ou intolérable
  • Groupe mFOLFOX : toute tumeur solide ayant reçu un maximum de 4 lignes de traitement antérieures
  • Groupe docetaxel : NSCLC ayant reçu au maximum 2 lignes de traitement antérieures
  • Groupe gemcitabine/cisplatine (G/C) : toute tumeur solide
Phase I (escalade de dose)

CAN04 (anticorps monoclonal anti IL-1 RAP) + mFOLFOX ou docetaxel ou G/C

  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Maladie localement avancé et/ou métastatique (pas de lésion mesurable RECIST 1.1 nécessaire)
  • Wash-out de 4 semaines
Toute tumeur avec insuffisance hépatique Phase I

Tazemetostat (inhibiteur EZH2 oral)

  • Insuffisance hépatique :
    Cohorte 1 : Insuffisance hépatique modérée (bilirubine > 1,5 × LSN à 3 × LSN ; toute valeur AST)
    Cohorte 2 : Insuffisance hépatique sévère (bilirubine > 3 × LSN et jusqu’à 5 × LSN ; toute valeur AST) (non encore ouverte)
  • Au moins une ligne de traitement antérieur
  • Pas d’exposition préalable au tazémétostat ou autres inhibiteurs d’EZH2
  • Age > 18 ans
  • OMS 0, 1 ou 2
  • Maladie évaluable ou mesurable
  • Pas de consommation de tabac et d’alcool pendant la durée de l’étude
  • Cancer urologique
  • Cancer de la prostate
  • Cancer ORL
  • Cancer colorectal
  • Cancer du pancréas
  • Cancer de l’endomètre
  • Mélanome
  • Cancer du sein triple négatif
Phase I / II

EOS100850 (antagoniste A2A) en monothérapie ou associé au pembrolizumab et/ou à une chimiothérapie

  • Age ≥ 18 ans
  • Albumine ≥ 25 g/dl
  • Cancer du pancréas
  • Tumeur viro-induite
  • Cancer bronchique non à petites cellules réfractaire aux PD-1/L1
  • Sarcome des tissus mous
  • Cancer de la vessie réfractaire aux PD-1/L1
  • Cancer du sein triple négatif
Phase II

BDB 001 (agoniste du récépteur Toll-like 7 et 8) + atézolizumab

  • Age ≥ 18 ans
  • ECOG ≤ 1
  • Au moins 2 lésions : une lésion qui peut être traitée pour radiothérapie et une mesurable RECIST ≥ 10 mm qui devra être irradiée (sans excéder une taille maximale de 3 cm)
  • Adénocarcinome gastrique ou de la jonction gastro-oesophagienne (sans déficience de la réparation confirmée par PCR et/ou IHC)
  • Cancer urothélial
  • Cancer du rein
  • Cancer épidermoïde du col de l’utérus
  • Cancer hépatocellulaire
  • Cancer du thymus
Phase IB

Nintedanib + pembrolizumab

  • Age ≥ 18 ans
  • Patient avec un cancer avancé ou métastatique ayant progressé après au moins une ligne de traitement standard ou patient intolérant au traitement standard
  • ECOG 0 ou 1
  • Au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST 1.1
  • Pas de traitement préalable par nintedanib, pembrozilumab ou autre anti-PD-1/L-1
Toute tumeur solide à haute charge mutationnelle (≥10 mut/Mb) sauf mélanome et NSCLC Phase II

Pembrolizumab

  • Âge ≥ 18 ans
  • Tumeur solide avancée (métastatique ou non résécable)
  • ECOG ≤ 1
  • Au moins 1 ligne de traitement pour maladie avancée
  • Lésion mesurable selon RECIST v1.1
  • Sarcome rare
  • Cancer rare des ovaires
  • Lymphome primitif du système nerveux central
  • Cancer neuroendocrinien rare
  • Tumeurs germinales
  • Cancer de la thyroïde (folliculaire peu ou indifférencié)
Phase II

Pembrolizumab (AcSé)

  • Maladie métastatique ou localement avancée, résistante ou réfractaire au traitement standard, ou pour lequel il n’existe pas de traitement standard adapté selon l’investigateur
  • Biopsie FFPE d’un site métastatique ou de la tumeur primitive disponible
  • Pas de traitement antérieur avec anti-PD-1 ou anti-PD-L-1
  • Cancer du pancréas
  • Tumeur solide métastatique exprimant une signature immunologique (structures lymphoïdes tertiaires et/ou interféron gamma)
  • Sarcome des tissus mous
Phase II

Tazemetostat (inhibiteur EZH2 oral) + durvalumab (IV)

  • Age ≥ 18 ans
  • ECOG ≤ 1
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1
  • Pas de traitement antérieur par anti-PD-1, anti-PD-L-1, anti-PD-L-2, anti-CD-137 ou anti-CTLA-4
  • GIST
  • Cancer thyroïdien iodoréfractaire
  • Cancer du poumon
  • Toute tumeur avec TLS ou macrophage faible
Phase I

Régorafénib + avélumab

  • Maladie localement avancée ou métastatique
  • ≥ 1 ligne(s) de traitement antérieur systémique(s)
  • Pas de traitement antérieur par avelumab ou régorafénib
  • Pas de traitement antérieur par un anti-PD-1, anti-PD-L-1, anti-PD-L-2, anti-CD-137, ou anti-CTLA-4 (incluant l’ipilimumab ou tout autre anticorps ou molécule ciblant spécifiquement la co-stimulation des cellules T ou d’autres points de contrôle immunitaires)
  • OMS 0 ou 1
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1
Cancer de primitif inconnu (CaPI ou CUP) Phase II

Chimiothérapie d’induction à base de sels de platine +/- thérapie ciblée ou immunothérapie selon profilage génomique

  • Maladie localement avancée ou métastatique
  • Âge ≥ 18 ans
  • Au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST v1.1
  • Biopsie archivée de moins de 3 mois ou biopsie fraiche
  • ECOG 0 ou 1
  • Aucun traitement systémique antérieur
  • Tumeur solide présentant des altérations génétiques spécifiques :
  • Olaparib : tumeur avec mutations BRCA 1/2 et gènes de la réparation de l’ADN (sauf cancers de l’estomac)
  • Nilotinib : seulement synovite villonodullaire pigmentée et tumeur avec mutations ABL1, KIT, PDGFRA, PDGFRB, DDR1, DDR2, CSF1R
  • Pazopanib : tumeur avec mutations VEGFR1-3, PDGFRA, PDGFRB, KIT
  • Immunothérapie (exclus : cancers du poumon, urothélial, de la tête et du cou et du SNC)
Phase II

1. Olaparib / Nilotinib / Pazopanib
2. Immunothérapie : durvalumab + trémélimumab

  • Âge ≥ 18 ans
  • OMS ≤ 2
  • Lésion mesurable selon RECIST v1.1
  • Au moins une ligne de traitement pour une thérapie ciblée adaptée aux altérations moléculaires
  • Pas de traitement antérieur par immunothérapie et 2 lignes maximum en métastatique ou localement avancé pour le bras avec immunothérapie
  • Tumeur avec un statut PD-L-1 + :
  • Groupe B : NSCLC épidermoïde naïf d’immunothérapie en L1
  • Groupe C : SCLC éligible au cisplatine naïf de traitement ou d’immunothérapie
  • Groupe D : Cancer du sein triple négatif traité ou naïf d’immunothérapie
  • Groupe Q4W : NSCLC épidermoïde naïf d’immunothérapie
  • Groupe NC1 :
    * Naïf d’immunothérapie : mésothéliome, RCC, cholangiocarcinome, cancer gastrique, jonction oesogastrique
    * traité par immunothérapie : NSCLC non-épidermoïde
  • Groupe NC2 : mélanome traité ou naïf d’immunothérapie
  • Groupe Q4W co-infusion : NSCLC épidermoïde naïf d’immunothérapie

Phase IB

§ Groupe B : Atezolizumab + tiragolumab + paclitaxel + carboplatine
§ Groupe C : Atezolizumab + tiragolumab + cisplatine (ou carboplatine + etoposide
§ Groupe D : Atezolizumab + tiragolumab + capecitabine
§ Groupe Q4W : Tiragolumab + atezolizumab
§ Groupe NC1 : Tiragolumab + atezoluzumab + bevacizumab
§ Groupe NC2 : Tiragolumab + pembrolizumab
§ Groupe Q4W co-infusion : Tiragolumab + atezolizumab

  • Maladie avancée ou métastatique
  • ECOG 0 ou 1
  • Progression après au moins une ligne de traitement antérieur ou première ligne de traitement pour les cohortes B, Q4W et Q4W co-infusion
  • Maladie mesurable (RECIST 1.1)
Toute tumeur solide non résécable et/ou métastatique :
* Cohorte Ribociclib + HDM201 : Amplification de CDK4 et/ou 6, et/ou délétion homozygote de CDKN2A, et/ou amplification de CCND 1 et/ou 3 sans délétion/perte de RB1 et P53 sauvage
* Cohorte Cabozantinib : Mutations activatrices et/ou amplification de AXL, MET, VEGFR, VEGF, KIT, RET, ROS1, MER, TRKB, FLT3, TIE-2 et/ou Tyro3, et/ou translocation de NTRK
* Cohorte Alectinib : Altérations activatrices de ALK : translocation, mutation ou amplification
Phase II

* Ribociclib + HDM 201 (siremadlin)
* Cabozantinib
* Alectinib (inhibiteur ALK et RET)

  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Altération génétique déterminée sur tissu tumoral
  • Progression après au moins une ligne de traitement antérieur
  • Au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST v1.1
  • Cohorte 1A-C : patient présentant une tumeur avec une des anomalies moléculaires ciblables (ATM, BARD1, BRCA1, BRCA2, BRIP1, etc.)
    * 1A : cancer bronchique non à petites cellules
    * 1B : cancer urothélial de la vessie
    * 1C : cancer de la prostate résistant à la castration
  • Cohorte 2C : cancer gastrique ou de la jonction oesophago-gastrique platine sensible
Phase II

Atézolizumab toutes les 3 semaines + rucaparib (inhibiteur de PARP)

  • Histologie/cytologie de la progression métastatique ou récidive
  • ECOG 0 ou 1
  • Clairance ≥ 40 ml/min ou créatinine sérique ≤ 1,5xLSN
Tumeur solide

Cohorte 1 : cancer BRCA 1-2 muté (sauf cancer du sein et de l’ovaire)

Cohorte 2 : cancer avec HRRm (Homologous Recombination Repair Mutation), BRCA 1-2 non muté et HRD (Homologous Recombination Deficiency) positif

Phase II

Olaparib en monothérapie

  • ECOG 0 ou 1
  • Pas de limitation de lignes de traitement
  • Si traitement antérieur avec platine, pas de progression pendant le traitement ou avant 4 semaines après la dernière cure
  • Mutations des gènes de la réparation de l’ADN : BRCA1, BRCA2, PALB2, ATM, FANCA, FANCB, FANCC, FANCE, FANCF, CHEK2, RAD51, BARD1, MRE11, RAD50, NBS1, HDAC2, LKB1/STK11, INPP4B, STAG2, ERG, CHEK1, BLM, LIG4, ATR, ATRX, CDK12
  • Cancer du sein
  • Cancer de la prostate
  • Cancer de l’endomètre
  • Cancer du pancréas
  • Toute tumeur solide (sauf glioblastome, cancer du poumon, mélanome)
Phase II

Olaparib puis olaparib / trémélimumab / durvalumab puis durvalumab en maintenance

  • Age ≥ 18 ans
  • ECOG 0 ou 1
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1
  • Hb > 10 g/dL (pas de transfusion dans les 28 jours)
  • Clairance Cockcroft-Gault > 51 mL/min
  • Au moins une ligne de traitement antérieur
  • Pas de traitement antérieur par inhibiteurs de PARP ou immunothérapie
  • Cohorte 1A-D : tumeur présentant une mutation dans un gène de réparation de l’ADN : ARID1A, ARID2, ATM, BARD1, BRCA1, BRCA2, BRIP1, CDK12, CHEK2, FANCA, IDH1, IDH2, NBN, PALB2, PBRM1, RAD51C, RAD51D, RAD51, RAD54L, SMARCA4.
    * 1.A – Carcinome urothélial de la vessie
    * 1.B – Adénocarcinome de la jonction gastrique ou gastro-oesophagienne
    * 1.C – Carcinome de la tête et du cou
    * 1.D – Carcinome des voies biliaires
  • Cohorte 2 – Cancer urothélial de la vessie sensible au platine
  • Cohorte 3 – Carcinome rénal à cellules claires
Phase II

Niraparib + dostarlimab (anticorps anti-PD-1)

  • Âge ≥ 18 ans
  • Tumeur solide métastatique en progression ou récidive
  • Progression après au moins une ligne de traitement antérieur
  • ECOG 0 ou 1
  • Maladie mesurable RECIST 1.1
  • Altération génétique mise en évidence sur un échantillon tumoral solide (biopsie liquide refusée)
  • Cancer solide avancé/métastatique avec altérations ATM
  • Module 1 :
    * Cohorte A : toute tumeur solide avec altérations ATM, sauf CPNPC et cancer de la prostate résistant à la castration (CPRCm)
    * Cohorte B : CPRCm avec altérations ATM
Phase II A

Céralasertib en monothérapie (inhibiteur de l’ATR kinase, oral)

  • Age ≥ 18 ans
  • Diagnostic histologiquement confirmé de cancer avancé (sauf CPNPC)
  • Tumeur devant contenir une mutation ATM délétère, analysée sur échantillon tumoral ou ADN tumoral circulant
  • Ne disposant d’aucune option thérapeutique standard ou options thérapeutiques standard contre-indiquées
  • ECOG 0 à 2
  • Espérance de vie ≥ 16 semaines
Cancer rare avec mutation BRAF :
* Cancer anaplasique de la thyroïde
* Cancer des voies biliaires
* GIST
* Gliome grade 1 à 4
* TGS / TGNS
* Adénocarcinome de l’intestin grêle
* Leucémie à tricholeucocytes
* Myélome multiple
Phase II

Dabrafénib et tramétinib

  • Présence de la mutation BRAF V600E
  • OMS ≤ 2
  • Maladie avancée sans option thérapeutique disponible selon les recommandations de soins standards locales
  • Au moins une ligne de traitement
  • Tumeur solide exprimant le gène de fusion NTRK1, NTRK2 ou NTRK3 :
  • CPNPC
  • Cancer colorectal
  • Cancer des voies biliaires
  • Cancer primitif du SNC
  • Autres tumeurs solides
Phase II

Larotrectinib par voie orale (inhibiteur sélectif de TRK oral)

  • Âge ≥ 12 ans
  • ECOG ≤ 3
  • Tumeur solide localement avancée ou métastasique présentant un gène de fusion NTRK1, NTRK2 ou NTRK3
  • Au moins une lésion mesurable
  • Tissu tumoral archivé disponible et nécessité d’une nouvelle biopsie tumorale pendant le screening
  • Cancer avancé avec fusion NTRK1, NTRK2 ou NTRK3
  • Cancer colorectal
  • Cancer du sein non secrétoire
  • Mélanome
  • Autres tumeurs (sauf sarcome, glandes salivaires et thyroïde)
Phase II

Larotrectinib par voie orale (inhibiteur sélectif de TRK oral)

  • Age ≥ 18 ans
  • Lésion mesurable selon les critères RECIST v1.1
  • Patient ayant un traitement standard antérieur adapté au type de tumeur et au stade de la maladie ou, selon l’avis de l’investigateur, susceptible de tolérer ou de tirer un bénéfice clinique significatif d’un traitement de référence approprié
  • Score ECOG ≤ 3
  • Tissu tumoral archivé disponible et nécessité d’une nouvelle biopsie tumorale pendant le screening
  • Tumeur avec fusion NTRK1, NTRK2 ou NTRK3
  • Cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement de ROS1
Phase I / II

Répotrectinib par voie orale (TKI inhibiteur ROS1/ALK/TRK)

  • Age ≥ 18 ans
  • Diagnostic confirmé histologiquement ou cytologiquement, de tumeur solide localement avancée ou métastatique (y compris tumeurs du SNC primaires) porteuse d’une fusion du gène ROS1, ALK ou NTRK1-3
  • Avoir une fusion de gènes ROS1, ALK ou NTRK1-3 documentée qui a été identifiée par un test local et qui a été confirmée de façon prospective par un laboratoire de diagnostic central sélectionné par le Promoteur pour déterminer l’éligibilité moléculaire AVANT l’inclusion.
  • ECOG 0 -1
  • Patient présentant une tumeur solides avancée porteuse de réarrangement impliquant ALK, ROS1, NTRK1, NTRK2 ou NTRK3 affecté dans 6 cohortes d’expansion (EXP) distinctes, à condition que tous les critères d’inclusion et d’exclusion soient satisfaits :
  • EXP-1 : CPNPC ROS1+ naïf de ROS1 ITK : Aucune exposition antérieure à un ROS1 ITK n’est autorisée. Jusqu’à une ligne antérieure de chimiothérapie OU d’immunothérapie est autorisée
  • EXP-2 : CPNPC ROS1 et 1 chimiothérapie / immunothérapie à base de platine ROS1 + NSCLC : Progression de la maladie, qui ne répond pas ou intolérant à une ligne antérieure d’un ROS1 ITK.
    (ROS1 ITK limités à crizotinib, ceritinib, entrectinib ou lorlatinib). De plus, le patient doit avoir reçu une ligne antérieure de chimiothérapie à base de platine OU une ligne antérieure de chimiothérapie à base de platine en combinaison avec une immunothérapie avant ou après une ITK ROS1
  • EXP-5 : tumeurs solides NTRK+ naïves de TRK ITK : Aucune exposition antérieure à un TRK ITK n’est autorisée. Toute les lignes antérieures de chimiothérapie ou d’immunothérapie sont autorisées. La progression de la maladie sous traitement systémique antérieur est requise sauf s’il n’existe aucune alternative thérapeutique appropriée.
  • EXP-6 : tumeurs solides NTRK+ prétraitées par TRK ITK : Progression de la maladie, qui ne répond pas ou intolérant à 1 ou 2 TRK ITK antérieurs. TRK ITK limités à entrectinib, larotrectinib ou LOXO-195. D’autres TRK ITK antérieurs qui ne sont pas énumérés peuvent être autorisés après discussion avec le Moniteur Médical du Promoteur. Toute quantité de lignes antérieures de chimiothérapie ou d’immunothérapie est autorisée
Cohortes 1 et 2 : tumeur solide exprimant le gène de fusion RET
Cohorte 3 : CMT avec mutation du gène RET
Cohorte 4 : CMT avec mutation du gène RET naïf de traitement
Cohorte 5 : si éligible aux cohortes 1-4 avec maladie non mesurable
Cohorte 6 : si éligible aux cohortes 1-5 et ayant arrêté un inhibiteur de RET pour toxicité/intolérance
Phase I / II

LOXO 292 (inhibiteur RET)

  • Patient atteint d’une tumeur solide localement avancée ou métastatique :
  • qui a progressé ou intolérant au traitement standard
  • ou pour lequel il n’existe aucun traitement standard
  • ou qui, de l’avis de l’investigateur, n’est pas candidat au traitement standard, ou peu susceptible de le tolérer ou d’en tirer un bénéfice clinique significatif
  • ou qui refuse le traitement standard
  • Cancer avec mutation ou fusion FGFR
  • Gliome
  • Cancer épidermoïde de la tête et du cou
  • Cancer de l’endomètre
  • Cancer du col utérin
  • Cancer de l’ovaire
  • Cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC)
  • Cancer de l’œsophage
  • Cancer de l’estomac
  • Cancer du pancréas
  • Cancers du sein hormono sensible (ER +/- progestérone positive)
  • Cancer colorectal
Phase I / II expansion

Erdafitinib en monothérapie (inhibiteur FGFR 1-4)

  • Age ≥ 18 ans
  • ECOG ≤ 1
  • Patient ayant reçu au moins une ligne de traitement systémique au stade métastatique
  • Patient ne disposant pas d’options thérapeutiques standards ou incapable de les tolérer
  • Progression documentée de la maladie
  • Clairance en cockcroft > 30 ml / min
  • Pas de présence de « gatekeeper » FGFR et d’altérations résistantes
  • Pas de mutation FGFR1 V561 ; FGFR2 V564 ; FGFR2 N549 ; FGFR3 V555 et FGFR4 V550
  • Pour les patients CBNPC uniquement : mutations somatiques pathogènes ou fusions des gènes suivants : EGFR, ALK, ROS1, NTRK et BRAF V600E (le statut d’altération de PIK3CA et PTEN doit être connu au moment de l’inclusion)
  • Pas de métastases symptomatiques du système nerveux central
  • Pas de traitement antérieur par inhibiteur de FGFR
Cohorte A : Tumeur solide histologiquement confirmée, localement avancée ou métastatique porteuse d’un réarrangement FGFR1-4 déterminé à partir du tissu tumoral par un NGS

Cohorte B : Cancer gastrique ou cancer de la jonction oeso-gastrique localement avancé ou métastatique porteur d’une amplification FGFR2 (rapport FGFR2/CEN10 ≥ 5 ou nombre de copies FGFR2 ≥ 10 signaux par cellule)

Phase II

TAS 120 ou futibatinib (inhibiteur irréversible FGFR 1-4)

  • Tumeur avec aberrations du gène FGFR tel que décrit dans la description des cohortes A ou B
  • Maladie mesurable RECIST 1.1
  • Cohorte A : Patient ayant une progression ou une récidive de la maladie après un traitement standard
  • Cohorte B : Patient ayant été traité par au moins 2 lignes antérieures
  • ECOG 0 ou 1
  • Toute tumeur solide non résécable et / ou métastatique porteuse de mutations spécifiques HER2
    * Sauf NSCLC
    * Sauf adénocarcinome du sein, gastrique ou de la jonction gastro-oesophagienne surexprimant HER2 (IHC 3+ ou IHC 2+ / FISH +)
Phase II

Trastuzumab deruxtecan

  • Mutations d’HER2 : S310F, S310Y, G660D, R678Q, D769Y, D769H, V777L, Y772_A775dup / A775_G776insYVMA, L755S, G778_P780dup / P780_Y781insGSP, T862A, V842I, déterminées sur tissu tumoral
  • Progression après un traitement antérieur
  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Maladie mesurable d’après les critères RECIST 1.1Attention screening complexe : nécessité de matériel tumoral archivé ou biopsie fraiche, scanner non injecté du thorax, scanner TAP injecté, échographie cardiaque, spirométrie, consultation ophtalmologique
Toute tumeur avec sur-expression HER 2 (au moins 1+ en immunohistochimie) Phase I

DF1001 (immunothérapie ciblant les cellules NK et les lymphocytes T)

  • Tumeur solide localement avancée ou métastatique en échec thérapeutique après les traitements standards ou sans traitement standard disponible
  • Sur-expression HER 2 (au moins 1+) en immunohistochimie
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1
  • ECOG ≤ 1
  • FEVG ≥ 55%
  • Clairance > 50 ml/ min en cockroft
Tumeur solide (sauf cancer gastrique et jonction oesophagienne) avec un statut HER2 par IHC d’au moins 1+
Phase I / II

SYD985 (Ac conjugué HER2 + duocarmycin) + BYON5667 (gouttes oculaires par thiosulfate de sodium)

  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • HER2 d’au moins 1+ (IHC)
  • Progression après au moins une ligne de traitement standard
  • PARTIE A : Tumeur solide avec altérations pouvant être associées à une activité antitumorale sur la base des données précliniques du BDTX-189 telles que : mutation(s) allostérique(s) HER2 ou HER3 / mutation d’insertion de l’exon 20 EGFR ou HER2 / tumeur présentant une amplification ou une surexpression HER2 / mutation EGFR par délétion de l’exon 19 ou mutation L858R
  • PARTIE B :Tumeur solide porteuse d’une mutation allostérique HER2 / mutation d’insertion de l’exon 20 EGFR ou HER2 telles que déterminées par un test NGS, affectées à l’une des 4 cohortes suivantes :
    * Cohorte 1 : cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avec mutation d’insertion de l’exon 20 EGFR ou HER2
    * Cohorte 2 : cancer du sein avec une mutation allostérique HER2 et des mutations d’insertion de l’exon 20 EGFR/HER2
    * Cohorte 3 : toute tumeur (sauf sein) avec mutation S310F/Y
    * Cohorte 4 : toute autre mutation allostérique HER2 et mutations d’insertion de l’exon 20 EGFR/HER2 non affectées aux cohortes 1 à 3
Phase I / II

BDTX-189 (tuxobertinib oral, inhibiteur EGFR/HER2)

  • Age ≥ 18 ans
  • Tumeur solide localement avancée ou métastatique confirmée histologiquement ou cytologiquement avec récidive ou progression de la maladie documentée sous traitement anticancéreux standard
  • Aucun traitement standard disponible ou traitement standard considéré comme inadapté ou intolérable par l’investigateur et après consultation du moniteur médical
  • ECOG 0 ou 1
  • Espérance de vie ≥ 3 mois
  • Tissu tumoral archivé adéquat ou patient disposé à bénéficier d’une biopsie avant le traitement
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST version 1.1
  • Tumeur solide HPV (P16+)
  • Cancer du col de l’utérus
  • Cancer de la vulve
  • Cancers du vagin
  • Cancer du col du pénis
  • Cancer de l’anus
Phase IB / II

TG4001 (tipapkinogene sovacivec, vaccin anti-HPV) + avelumab

  • Cancer métastatique HPV 16+
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1
  • ECOG ≤ 1
  • Pas de diabète, hypertension ou infection non controlés
  • Pas plus d’une ligne de traitement par sels de platine, pas de traitement antérieur par immunothérapie
  • Si lésions hépatiques : pas plus de 3 lésions hépatiques (cibles ou non cibles) avec plus grand diamètre ≤ 30mm
Tumeur solide non résécable et/ou métastatique avec polymorphisme V1/V1 de SIRPα (homozygote) :
*Cohorte C1 : Cancer colorectal
*Cohorte C2 : Cancer de l’endomètre
Phase I

BI754091 (ezabenlimab anticorps anti-PD-1) + BI765063 (OSE-172 anticorps anti-SIRPα)

  • Phase de pré-screening centralisée (biopsie liquide) pour vérification du polymorphisme de SIRPα
  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Au moins une ligne de traitement antérieur
  • Pas plus de 3 lignes antérieures pour les cancers colorectaux et pas plus de 2 lignes pour les cancers de l’endomètre
  • Biopsie fraiche avant et en cours de traitement
  • Mutation du gène IDH1
  • Tumeur solide (escalade de dose)
  • Cholangiocarcinome (extension de dose)
Phase I

LY3410738 (inhibiteur IDH1-R132)

  • Présence d’une mutation du gène IDH1-R132 dans le tissu tumoral (toute tumeur solide) ou dans l’ADN tumoral circulant (cholangiocarcinome, chondrosarcome et gliome)
  • ECOG 0 ou 1
  • Maladie mesurable RECIST 1.1 ou RANO
Tumeur solide à un stade avancé avec marqueurs moléculaires pouvant indiquer une réponse potentielle à l’inhibition du complexe p300/CBP (mutations perte de fonction p300 ou CBP et/ou amplification/surexpression de MYC)
Phase I / II

CCS1477 (inhibiteur bromodomaine p300/CBP)

  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Patient en échec après traitement standard
  • Maladie évaluable mais pas obligatoirement mesurable RECIST 1.1

Mélanome

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Mélanome de stade III ou IV
Phase I

DF6002 (IL-12)
DF6002 seul
DF6002 + nivolumab

  • Mélanome de stade III ou IV non résécable histologiquement confirmé
  • ECOG 0 ou 1
  • Maladie évaluable RECIST 1.1
  • Patient ayant reçu un traitement par anti-PD-L-1 et présentant une progression
  • Statut des mutations exploitables connu
Mélanome métastatique ou localement non résécable avec gène fusion NTRK Phase II

Larotrectinib

  • gène fusion NTRK
  • Echec des traitements standards
Mélanome métastatique ou localement non résécable NRAS muté Phase I / II

Hydroxychloroquine + tramétinib

  • NRAS muté
  • Echec d’une immunothérapie
Mélanome métastatique cérébral avec mutation BRAF Phase II

Cobimétinib + vémurafénib

  • Mélanome muté BRAF avec métastases cérébrales
  • Fonctions hématologique, rénale et hépatique adéquates dans les 14 jours qui précèdent l’administration du traitement

Carcinome épidermoïde cutané

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Carcinome épidermoïde cutané Phase II

IFX-1 (anticorps anti-C5a) +/- pembrolizumab

  • Age ≥ 18 ans
  • Carcinome épidermoïde cutané résistant aux anti-PD-1 ou PD-L-1
Carcinome épidermoïde cutané (sauf zone ano-génitale) localement évolué ou métastatique Phase I

CK301-101 – Cosibelimab (CK301-101 anticorps anti-PD-L-1)

  • Groupe localement évolué – traitement IV toutes les 2 semaines (800 mg)
  • Groupe métastatique – traitement IV toutes les 3 semaines (1200 mg)
  • Carcinome épidermoïde cutané localement évolué ou métastatique
  • ECOG 0 ou 1
  • Patient avec carcinome épidermoïde de la zone ano-génitale (pénis, scrotum et région périanale) non éligible
  • Pas de traitement antérieur par un anti-PD-1, anti-PD-L-1, anti-PD-L-2, anti-CD-137, anti-CTLA-4, ou par un autre anticorps ou un médicament ciblant spécifiquement les voies de co-stimulation des lymphocytes T ou des points de contrôle immunitaires
  • Pas de maladie cardiovasculaire non contrôlée ou significative connue
  • Pas d’allongement de l’intervalle QTc > 470 ms
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1 (cible cutanée seule autorisée si suivi par photographie possible)

Autres Dermatologie

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Mycosis fongoïde ou syndrome de Sézary
Lymphome cutané à cellules T

Phase II

IPH4102 (lacutamab)

  • Cohorte 1 : Syndrome de Sézary
  • Patient en rechute ou réfractaire ayant reçu au moins 2 traitements systémiques antérieurs dont mogamulizumab
  • Patient devant avoir un stade sanguin B2 au screening basé sur une évaluation centralisée par cytométrie de flux
  • Patient ne présentant pas de signes de transformation à grandes cellules basé sur une évaluation histologique centralisée
  • Possibilité d’obtenir au moins une biopsie de peau au screening
  • ECOG ≤ 2

    Cohortes 2 à 3 : Mycosis fongoïde

  • Stade IB, IIA, IIB, III, IV
  • Expression de KIR3DL2 (Cohorte 2) ou absence d’expression de KIR3DL2 (Cohorte 3) dans au moins une lésion de peau basée sur une évaluation centralisée par IHC
  • Avoir reçu au moins 2 traitements systémiques antérieurs pouvant inclure des agents biologiques
  • Possibilité d’obtenir au moins une biopsie de peau au screening
  • ECOG ≤ 2
  • Patient ne présentant pas de signes de transformation à grandes cellules basés sur une évaluation histologique centralisée au screening
Mycosis fongoïde ou syndrome de Sézary Phase II

Resminostat en traitement d’entretien (inhibiteur HDAC)

  • Mycosis fongoïde ou syndrome de Sézary stade IIB, III, IVA et IVB
  • Rémission complète ou partielle ou stabilité de la maladie
  • Au moins une thérapie systémique terminée depuis 2 à 8 semaines
Lymphome anaplasique à grandes cellules Phase II

Crizotinib (AcSé)

  • Tumeur maligne métastique ou localement avancé et inopérable
  • Altération telle que ALK, MET, RON and ROS1

Foie et Voies biliaires

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Carcinome hépatocellulaire Phase II
Nivolumab versus nivolumab + relatlimab
  • CHC prouvé histologiquement (biopsie demandée pour le protocole)
  • Patient ayant reçu une ou deux lignes de TKI et naïf d’immunothérapie
  • OMS 0-1

Colorectal

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Cancer colique localement avancé Phase II

Chimiothérapie néoadjuvante par FOLFOX-4 avec ou sans cétuximab versus chirurgie d’emblée

  • Cancer colique localement avancé non métastatique
  • Absence d’antécédent de résection colorectale pour cancer
  • OMS 0-1
  • Pas de chimiothérapie ou radiothérapie antérieure dans les 5 ans
Cancer colorectal métastatique Phase II

Etude comparant les séquences de régorafénib et trifuridine/tipiracil, après échec des thérapies standards

  • Diagnostic d’adénocarcinome du colon ou du rectum confirmé histologiquement ou cytologiquement
  • Métastatique (stade IV)
  • OMS 0-1
  • Patient devant avoir reçu 2 lignes ou plus de traitement antérieur pour la maladie métastatique, avec au moins une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine associée à de l’oxaliplatine et/ou de l’irinotécan (y compris FOLFOX, FOLFIRI ou FOLFOXIRI) ainsi que des inhibiteurs d’EGFR et/ou VEGF si éligible à ces traitements
Cancer colorectal métastatique Phase IB / II

AB928 (etrumadenant), zimberelimab (AB122), AB680 (quenliclustat, inhibiteur de CD-73)

  • Âge ≥ 18 ans
  • Cohorte A (2L) : progression de la maladie après avoir reçu au maximum 1 ligne de traitement antérieur
  • Cohorte B (3L) : progression de la maladie. près avoir reçu au maximum 2 lignes de traitement antérieur
  • Cohorte C : plus de 3 lignes de traitement
  • Espérance de vie ≥ 3 mois
Cancer colorectal MSS et/ou pMMR avec métastases hépatiques Phase II

Radiothérapie interne vectorisée (SIRT) associée au XELOX, bévacizumab et atézolizumab (inhibiteur de point de contrôle immunitaire)

  • Cancer colorectal métastatique histologiquement pMMR et/ou MSS
  • OMS 0-1
  • Maladie à dominante hépatique avec jusqu’à 6 lésions extrahépatiques
  • Volume tumoral < 50 % du volume total du foie
  • Patient pouvant avoir reçu une chimiothérapie adjuvante ou (néo) radiothérapie adjuvante au bassin (tumeur du rectum), mais avec dernière dose de chimiothérapie/radiothérapie au moins 6 mois avant
Cancer colorectal métastatique MSS et pMMR avec fort infiltrat immunitaire
Phase II

Xelox + bévacizumab + pembrolizumab

  • Cancer colorectal métastatique MSS et pMMR
  • Fort infiltrat immunitaire en relecture centralisée
  • Tumeur primitive opérée avec bloc de la tumeur primitive obligatoire
  • Pas de traitement néoadjuvant
  • Maladie mesurable
  • Si traitement adjuvant, rechute après plus de 6 mois par rapport à la fin du traitement
Cancer colorectal métastatique MSI-H ou dMMR Phase II randomisée

Pembrolizumab versus pembrolizumab / quavonlimab (Ac anti-CTL4)

  • Diagnostic confirmé histologiquement et stade IV
  • Confirmation en local du statut MSI-H ou dMMR
  • Espérance de vie ≥ 3 mois
  • OMS 0-1
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1
  • Cohorte A : Patient déjà traité et en progression ou ne tolérant pas les traitements standards, qui doivent inclure fluoropyrimidine, irinotécan et oxaliplatine (capécitabine acceptée) avec ou sans anti-VEGF (bévacizumab), et au moins un anti-EGFR (cétuximab ou panitumumab). Si RAS sauvage, pas de traitement antérieur avec anti-PD-1 ou PD-L-1
  • Cohorte B : Patient non traité pour le stade IV (ni chimiothérapie, ni immunothérapie)
  • Cohorte C : Patient en progression avec anti-PD-1, avec ou sans fluoropyrimidine (1 seule ligne)
Cancer colorectal métastatique RAS sauvage Phase II
FOLFOX + panitumumab selon une stratégie de «stop-and-go» (boucle de réintroduction après progression sous fluoropyrimidine en traitement d’entretien)
  • En 1ère ligne
  • Maladie métastatique confirmée et non résécable (Stade IV)
  • Pas de chimiothérapie antérieure exceptée la chimiothérapie péri-opératoire ou adjuvante arrêtée depuis plus de 12 mois
  • OMS 0, 1 ou 2
Cancer colorectal métastatique RAS sauvage Phase II

FOLFIRINOX + panitumumab versus FOLFOX + panitumumab

  • CCR métastatique, avec métastases non résécables
  • OMS 0-1
  • RAS sauvage
  • En 1ère ligne de traitement
  • Patient n’ayant jamais reçu d’oxaliplatine y compris en adjuvant
Cancer colorectal non résécable et/ou métastatique avec polymorphisme V1/V1 de SIRPα (homozygote) (cohorte C1) Phase I

BI754091 (ezabenlimab anticorps anti-PD-1) + BI765063 (OSE-172 anticorps anti-SIRPα)

  • Phase de pré-screening centralisée (biopsie liquide) pour vérification du polymorphisme de SIRPα
  • Age > 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Au moins une ligne de traitement antérieur
  • Pas plus de 3 lignes antérieures
  • Biopsie fraiche avant et en cours de traitement

Pancréas

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Adénocarcinome du pancréas à la limite de la résécabilité Phase II randomisée

Chimiothérapie néoadjuvante par mFolfirinox, suivie ou non d’une radiochimiothérapie concomitante avant chirurgie

  • Patient âgé de 18 à 75 ans
  • Avec un adénocarcinome du pancréas prouvé cytologiquement ou histologiquement et considéré comme à la limite de la résécabilité (après révision externe indépendante des scanners par des experts multidisciplinaires, chirurgien + radiologue), non métastatique
Adénocarcinome du pancréas métastatique Phase IB

CAN04 (anticorps anti IL-1RAP) + mFOLFOX

  • Âge ≥ 18 ans
  • OMS 0 ou 1
  • Pas de radiothérapie radicale, chimiothérapie ou traitement expérimental antérieur(e) pour le traitement de la maladie métastatique
  • Lésion primitive ou métastatique pouvant être biopsiée avec éventuellement biopsies répétées
  • Carcinome endocrine ou à cellules acineuses du pancréas exclues
Adénocarcinome du pancréas métastatique Phase II

3 bras :
5FU-Nal-IRI (base anhydre libre d’irinotécan) versus gemcitabine- nab-paclitaxel versus les 2 schémas en séquentiel

  • OMS 0-1
  • en 1ère ligne de traitement
  • Pas de métastase osseuse ou cérébrale
  • Chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante autorisée si arrêt > 12 mois
  • Age 18 -75 ans
Adénocarcinome du pancréas métastatique Phase II
Maintenance à 4 mois de mFOLFIRINOX (8 cycles)
Si tumeur BRCA mutée : par olaparib
Si tumeur BRCA non mutée : par durvalumab + sélumétinib ou folfirinox
  • Age ≥ 18 ans
  • Poids > 30 kg
  • Espérance de vie ≤ 4 mois
  • ECOG 0-1
  • Adénocarcinome pancréatique métastatique (stade IV) histologiquement prouvé
  • Absence de traitement antérieur pour la maladie métastatique autre que mFOLFIRINOX. En cas de traitement adjuvant antérieur, intervalle entre la fin de la chimiothérapie et la rechute > 6 mois
  • Stabilité ou réponse tumorale (RECIST 1.1) après 4 mois de mFOLFIRINOX (8 cycles)
  • Prélèvement d’archive (pièce opératoire ou biopsie) disponible pour l’étude
  • Résultats de l’analyse somatique de la tumeur effectuée pendant le traitement d’induction mFOLFIRINOX (consentement éclairé spécifique) disponibles
  • En cas de mutation germinale du gène BRCA identifiée pendant le screening, patient pouvant être inclus dans l’étude jusqu’à ce que l’olaparib reçoive une autorisation de mise sur le marché et que le traitement soit disponible en pharmacie de ville
  • Au moins une lésion mesurable ou évaluable selon RECIST v1.1
Cancer du pancréas métastatique Phase II

Folfiri versus folfiri + vaccin OSE 2101 (TEDOPI®, vaccin thérapeutique à base de 9 néo-épitopes optimisés à partir de 5 antigènes tumoraux)

  • Cancer du pancréas métastatique stable ou en réponse après 8 cycles de FOLFIRINOX en 1ère ligne
  • OMS 0-1
  • Phénotypage HLA- A2 (relecture centralisée)
  • Maladie mesurable

Neuroendocrine

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Tumeur neuro-endocrine pancréatique bien différenciée Phase II

Double randomisation 5FU- streptozocine +/- bévacizumab versus témozolomide – capécitabine (TEMCAP) +/- bévacizumab

  • Grade 3 bien différencié
  • Indication de traitement par chimiothérapie (progression >20% dans les 12 mois ou envahissement hépatique >50%, maladie symptomatique ou Ki67>10%)
  • Traitement par thérapies ciblées antérieur autorisé
Carcinome neuro-endocrine digestif peu différencié localisé résécable Phase II

Traitement néo-adjuvant : 4 cycles de chimiothérapie avec sels de platine + étoposide suivie de chimiothérapie ou radiochimiothérapie
ou
Traitement adjuvant : si chirurgie avant entrée dans l’étude de 4 cycles de chimiothérapie, par sels de plantine + étoposide en adjuvant

  • Age ≥ 18 ans
  • Carcinome neuro-endocrine (CNE) histologiquement prouvé (WHO 2017) et Ki 67 > 20%
  • Patient avec CNE localisé, sans métastase, avec possibilité d’envahissement ganglionnaire loco-régional
  • Tumeur résécable après discussion en RCP avec chirurgien
Carcinome neuro-endocrine gastro-entéro-pancréatique ou d’origine inconnue avancé inopérable Phase II

Folfirinox versus carboplatine étoposide en 1ère ligne avec réalisation d’un screening moléculaire

  • Carcinome neuro-endocrine peu différencié (Ki67>20%) de primitif gastro-entéro-pancréatique ou de primitif inconnu métastatique
  • Autorisation d’inclure les MINEN (si contingent CNE>30%)
  • ECOG 0 ou 1
Tumeur neuro-endocrine gastro-entéro-pancréatique ou d’origine inconnue avancé inopérable
Cohorte grêle fermée
Phase II
Surufatinib (inhibiteur sélectif VEGF 1,2,3 et FGFR1 et CSFR1)
  • Patient avec tumeur neuro-endocrine (NET) histologiquement ou cytologiquement confirmée, localement avancée ou métastatique de bas grade ou intermédiaire (1 à 2), ayant progressé après au moins 1 ligne de traitement, mais maximum 3
    * Cohorte A : NET d’origine pulmonaire
    * Cohorte C : NET d’origine non intestinale, non pancréatique et non pulmonaire
  • Carcinome neuroendocrine peu différencié de grade 3 ou MINEN avec composante de carcinome neuroendocrine peu différencié de grade 3 ≥ 30% de la tumeur
  • Primitif d’origine gastro-entéro-pancréatique ou inconnue
Phase II

Folfirinox versus platine-étoposide en 1ère ligne

  • Carcinome neuro-endocrine peu différencié de grade 3 (Ki 67 > 20 %) ou MINEN avec composante de carcinome neuroendocrine peu différencié de grade 3 ≥ 30% de la tumeur
  • Primitif d’origine gastro-entéro-pancréatique ou inconnue à petites cellules ou à grandes cellules ou non à petites cellules ou non typable
  • Maladie métastatique
  • Patient en 1ère ligne de traitement, n’ayant reçu ni chimiothérapie, ni traitement systémique préalablement
  • Au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST 1.1
  • Possibilité de récupérer un bloc de tumeur

Œsophage

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
Carcinome épidermoïde de l’œsophage avancé ou métastatique Phase II

RO7121661 (anticorps PD1-TIM3) + RO7247669 (anticorps PD1-LAG3)

  • En 2ème ligne après sels de platine/fluoropyrimidine ou taxane
  • OMS 0-1
  • Détermination statut PD-L-1 en centralisé
Cancer épidermoïde métastatique en 2ème ligne
Phase II

Taxol versus Nal-Iri

  • OMS < 2
  • Echec après 1ère ligne métastatique à base de platine ou dans les 6 mois en cas de traitement adjuvant
  • Maladie évaluable
Carcinome épidermoïde de l’œsophage non résécable, localement avancé, en récidive ou métastatique, avec un vCPS PD-L-1 ≥ 10 % Phase II

Ociperlimab (BGB-A1217) et tislélizumab (BGB-A317)

  • Age ≥ 18 ans
  • Avec diagnostic confirmé par examen histologique et progression tumorale pendant ou après un traitement systémique de première ligne pour une maladie non résécable, localement avancée, récidivant ou métastatique
  • Echantillon de tissu tumoral archivé
  • Compte-rendu anatomopathologique ou nouvelle biopsie pour déterminer l’expression de PD-L-1 et effectuer d’autres analyses de biomarqueurs
  • Expression de PD-L-1 avec un vCPS ≥ 10 % par laboratoire centralisé
  • Patient ayant reçu un traitement antérieur avec un anti-PD-1, anti-PD-L-1, anti-PD-L-2, TIGIT ou tout autre anticorps ou médicament ciblant spécifiquement la co-stimulation des lymphocytes T ou les voies de contrôle sont exclus
  • Maladie mesurable selon les critères RECIST v1.1
  • ECOG 0 ou 1
Cancer épidermoïde et adénocarcinome de l’œsophage Phase II randomisée

Durvalumab + radio-chimiothérapie en modulation d’intensité à 50 Gy + FOLFOX versus le traitement standard

  • Tumeur histologiquement prouvée
  • Maladie non résécable pour des raisons anatomiques ou liées au patient
  • OMS 0-1
  • Cancer épidermoïde ou adénocarcinome de l’œsophage inopérable
  • Sujets agés
Phase I / II

Radio-chimiothérapie avec carboplatine / paclitaxel

  • Age > 75 ans
  • T1-3 + N0-1 M1a
  • GDS 15 < 7/15
  • MMSE (Folstein) > 23/30
  • Vitesse de marche > 0,8 m/sec sans chute dans les 3 derniers mois
  • Score Charlson ≤ 2 si patient de + 80 ans et ≤ 3 si patient de 75 à 80 ans
  • OMS 0-1

Jonction œso-gastrique et estomac

Précisions localisation Phase et Type d’agent Principaux critères cliniques Contacts référents
  • Cancer avancé de l’estomac ou de la jonction œso-gastrique
Phase II

Ramucirumab +/- paclitaxel

  • Age ≥ 70 ans
  • Adénocarcinome gastrique ou de la jonction oesogastrique, métastatique ou localement évolué, non résécable, histologiquement prouvé, quel que soit le statut HER 2
  • OMS <2
  • Espérance de vie > 3 mois